Durant l’été 2021, nous avons souhaité mettre les voiles pour une destination soleil lointaine. Même en pleine crise sanitaire dû à la Covid-19, nos envies de voyages n’ont pas été totalement refrénées. Forcés de constater que la République Dominicaine était pour nous l’une des rares destinations touristiques hors d’Europe ouverte aux voyageurs vaccinés (2 doses), on a donc pris nos billets un peu sur un coup de tête. Au premier abord, les destinations balnéaires de ce type ne nous font pas toujours rêver, car nous ne sommes pas très “Resorts” et “All Inclusive“. Néanmoins, en réalisant un itinéraire hors des sentiers battus au cœur même du pays, nous avons pu découvrir quelques pépites à ne pas manquer. Et contre toute attente, il y a beaucoup de choses à faire en République Dominicaine ! Dans cet article, je vous présente donc mon itinéraire de 15 jours, étapes par étapes.
Visiter la République Dominicaine : quelques conseils
Combien de jours faut-il pour visiter la République Dominicaine ?
Si votre unique objectif est de vous poser dans un all inclusive, alors je dirais que 8 jours sont amplement suffisants. En une semaine, on peut en effet avoir fait le tour de son hôtel et de son transat. Pour découvrir une bonne partie du pays en road trip, 15 jours peuvent convenir. En revanche, si vous souhaitez approfondir et faire tous les grands spots du pays, vous pouvez facilement consacrer 3 semaines à la République Dominicaine.
Comment aller en République Dominicaine ?
En 8 heures de vol à peine (et en direct), vous voilà arrivés en République Dominicaine. Nous avons un peu bêtement pris un aller-retour direct Paris-Punta Cana. D’ailleurs si c’était à refaire, je choisirais d’atterrir à Punta Cana et de repartir depuis Saint-Domingue, la capitale, afin d’éviter de revenir sur mes pas. Par ailleurs, le surcoût engendré par ce choix est quasi nul, donc ne vous privez pas ! Pour dégoter un vol pas cher pour la République Dominicaine, je vous suggère d’essayer Trip.com que j’ai carrement adopté pour tous mes voyages !
Quand partir en République Dominicaine ?
Concernant la météo, il fait chaud toute l’année dans le pays : entre 27 et 32 °c en moyenne. Cette île tropicale subie en revanche deux périodes distinctes de saison des pluies : vers octobre-novembre et mai-juin. À noter qu’en août lors de mon passage, le temps était plutôt agréable, malgré un ouragan l’avant-dernier jour ! Il ne nous a pas mis en danger, mais durant 2 jours, nous avons eu des rafales de vent avec de la pluie non-stop!
Comment se déplacer en République Dominicaine ?
L’idéal pour visiter le pays est incontestablement de louer une voiture pour faire un road trip. Néanmoins, le prix à payer est des sillonner des routes parfois très mal entretenues et surtout peuplées de chauffards en tout genre ! Nids de poule, chargements excessifs, doublages à toute allure dans les virages, présence d’animaux et d’humains sur la route, demi-tour sur l’autoroute… tels sont les dangers du pays à braver ! Bref, il faut avoir le cœur bien accroché pour se balader en toute quiétude sur les routes de République Dominicaine! (Je vous aurais prévenu!). Si toutefois vous n’avez pas le permis de conduire, il est tout à fait envisageable de remettre votre vie entre les mains de ”Guagua” : des minivans roulant à vive allure dans tout le pays… (est-ce mieux en termes de sécurité ? Pas vraiment…)
Que voir et que faire en République Dominicaine durant 2 semaines ?
Si vous vous demandez où aller lors de vos vacances en République Dominicaine, voici une carte des lieux que j’ai pu visiter durant mon voyage :
Jour 1 à 3
BAYAHIBE
Premier point de chute de notre séjour, nous avons rejoint l’ancien village de pêcheur de Bayahibe depuis l’aéroport de Punta Cana en voiture. De nuit, fatigués et sous la pluie, cette heure de route n’a pas forcément été des plus agréables (sans compter que nous sommes restés bloqués devant le péage, car nous n’avions pas pensé à retirer de pesos en liquide à l’aéroport… Heureusement, un billet de 5 euros trainait dans mon sac! )
À Bayahibe, nous avons pu voir de jolies plages aux alentours lors d’excursions. Le soir venu, nous avons également pu profiter du village en lui-même. Il n’est pas incroyable, mais son ambiance animée au niveau du port est à voir (quelques cases faisant office de restaurants sont à essayer pour le dîner). Nous avons par ailleurs beaucoup aimé déguster des langoustes les pieds dans le sable !
Isla Saona
C’est certainement l’excursion la plus connue de toute la République Dominicaine. Saona Island est une île paradisiaque dotée d’un sable blanc et d’une mer turquoise. Le cadre est totalement idyllique, avec sa petite ambiance Pirates des Caraïbes. Malheureusement, sa beauté en fait un coin très prisé des touristes qui viennent par milliers entassés dans des catamarans, la musique à fond… ce n’est pas tout à fait la conception du paradis pour ma part. Du coup, on a souhaité faire cette excursion différemment, en la combinant avec une double plongée sous-marine. Pour cela, on est passés par un centre de plongée qui s’appelle Swiss Diving school (tenu par des francophones) que je vous recommande d’ailleurs chaudement !
En remontant vers le Parque Nacional Cotubanamá (Parque Del Este) un peu au large de l’île de Saona, les bateaux font un arrêt durant l’excursion dans un endroit où l’on a pied. Ce dernier est peuplé d’étoiles de mer géantes ! Il est bien évidemment interdit de les toucher (elles peuvent mourir sorties de l’eau!), mais on peut faire du snorkeling autour pour les observer.
Isla Catalina
Nous avons voulu visiter la ville de La Romana. Comme rien ne nous a plus à cet endroit (une ville sale sans grand intérêt), on a pris un petit bateau à moteur depuis le port, direction la petite île d’en face : Isla Catalina. En quelques minutes de bateau, nous voilà arrivés sur un joli croissant de sable arboré de grands palmiers. Tout comme sur l’île de Saona, les installations ne manquent pas : Bar de plage, sanitaires et transats. C’est aussi pratique que dénué de charme, mais le paysage n’en reste pas moins très beau. Nous y avons passé la journée complète à nous baigner, avec déjeuner inclus. Catalina est également connue pour ses spots de plongée sous-marine à ce qu’il parait.
Dominicus
Nous sommes allés passer un après-midi dans la zone hôtelière de Dominicus. L’accès à la plage censée être publique n’est pas une mince affaire… Je vous conseille d’aller à l’extrémité de la zone, de vous garer, et de gagner l’océan à pied. Pas de transat, pas d’hôtels : vous aurez la plage pour vous tout seul. À noter qu’elle peut être peu propice à la baignade du fait des rochers au bord. Par ailleurs : gare aux moustiques ! Ils arrivent par escadrons entiers, c’est terrible !
Altos de Chavón
Nous étions partis pour visiter ce village en pierre (une reconstitution d’un petit village méditerranéen du XVIe siècle) mais la Covid en a une fois encore décidé autrement. Les accès étaient complètement fermés, nous avons donc malheureusement dû rebrousser chemin.
Cueva de las Maravillas
À l’ouest de La Romana, nous avons visité la “Cueva de las Maravillas” : un réseau de grottes millénaires dans lesquelles on peut observer des pétroglyphes Taïnos (le peuple originel de la République Dominicaine). J’ai trouvé cette visite très intéressante et le site très bien mis en valeur, quoiqu’un peu trop balisé à mon goût. À la sortie, des dizaines d’iguanes se tiennent dans un immense enclos.
Jour 4 et 5
SAINT-DOMINGUE
J’étais loin de me douter que j’allais être aussi charmée par la ville de Saint-Domingue (Santo Domingo). Toute première ville du nouveau monde, elle a été fondée en 1496, peu après l’arrivée de Christophe Colomb aux Amériques. C’est pour moi une étape incontournable d’un voyage en République Dominicaine. Pour être exacte, l’agglomération en elle-même n’est pas jolie (non, vraiment!), mais la zone coloniale, fortifiée qui plus est, a beaucoup de charme!
La Zone coloniale
Ici, les bâtiments colorés s’enchainent, dans un dédale de petites rues pavées à l’architecture d’influence espagnole où tous les déplacements peuvent se faire à pied. Ce décors m’a beaucoup rappelé nos voyages au Mexique ! Pour réaliser un circuit dans la « zona coloniale », une grosse demi-journée peut suffire. Par ailleurs, les petits hôtels sympas foisonnent, ainsi que les bons restaurants!
Los 3 ojos
Le lendemain de notre découverte de la Zona coloniale, nous avons visité le parc de « Los 3 Ojos », dans la partie Est de Santo-Domingo. Ce parc urbain fréquenté jadis par le peuple Tainos abrite 3 cenotes, tous reliés entre eux. Si vous ne le savez pas, un cenote est une fosse naturelle d’eau douce résultant de l’effondrement du socle calcaire. Ils se sont formés en réseaux, il y a des millions d’années de cela, presque exclusivement dans la péninsule du Yucatan. Néanmoins, on en retrouve également quelques-uns au Belize et en République Dominicaine.
Sachez qu’un 4ᵉ cenote se visite également au même endroit, moyennant quelques pesos (pour prendre une petite barque qui vous y emmènera). Étant le plus beau des cenotes, je trouve que cela en vaut la peine ! Globalement, la visite de Los 3 Ojos est franchement simple : on y est à l’ombre, et il n’y a quasiment pas de marche. Néanmoins, il peut y avoir beaucoup de touristes à certains moments de la journée, ce qui peut rendre cet endroit initialement paisible bien plus pénible à visiter!
Jour 6 et 7
BAHIA DE LAS AGUILAS
Partis le matin de Saint-Domingue, nous avons roulé péniblement (et dangereusement) durant 7 heures durant en direction de la ville de Pedernales : criblée de nids de poule, de poste de gardes militaires et de chauffards en tout genre, cette route ne fût pas la meilleure de nos vacances… mais quel bonheur d’arriver dans un endroit aussi beau et dépourvu de touriste ! À proximité directe de la frontière Haïtienne (bien agitée lors de notre passage dû aux récents événements politiques), nous avons donc posés nos valises durant 2 jours à proximité du petit village de Cabo Rojo afin de voir la plus belle plage de la République dominicaine : Bahia de Las Aguilas, dans le Parc National de Jaragua.
Sur place, vous logerez très certainement comme nous à proximité directe de Playa la Cueva. Ici, il n’y a guère d’autres choix que de faire du glamping (à un prix exorbitant pour la région !). Seuls des générateurs électriques fournissent les quelques hébergements disponibles en électricité et l’eau potable ne coule pas à flot. Depuis le camping EcoLodge Cueva De Las Aguilas, deux options officielles s’offrent à vous pour vous rendre à Bahia de Las Aguilas, de l’autre côté de la baie : en bateau à moteur, ou bien en 4×4 via une route très accidentée. Néanmoins, une autre option, moins conseillée, est également possible.
Comme on s’est sentis l’âme d’aventuriers, nous avons réalisé les 5 kilomètres qui nous séparaient de la plage à pied, en empruntant la piste 4×4… la chaleur était absolument étouffante, et ce furent les 5 pires kilomètres de toute ma vie (donc 10 km aller-retour…). À vous de voir ! Sachez quand même qu’à Bahia de las Aguilas, il n’y a pas d’eau potable : prenez avec vous ce qu’il faut en grande quantité avant de partir à l’aventure.
Heureusement, une fois sur le long croissant de sable blanc de 8 kilomètres que forme Bahia de Las Aguilas, on se croirait au paradis. Ce lieu très sauvage et très peu fréquenté restera sans hésitation une des plus belles plages que nous ayons vu de toute notre vie!
Bon à savoir : Attention si vous faites du snorkeling, des lanchas parcourent la baie à vive allure sans se soucier des nageurs… des accidents sont déjà arrivés par le passé. Restez près du bord et évitez de rester immergés dans l’eau lorsque des bateaux arrivent. Leurs hélices font des ravages !
Jour 8
SANTA CRUZ DE BARAHONA
Entre Bahia de Las Aguilas et Bani, il n’y a pas grand-chose à faire, à part tracer son chemin. Malgré des champs de détritus le long des routes et sur le littoral, la route n’en reste pas moins très belle. Alors ouvrez grand les yeux pour en prendre plein la vue !
Laguna de Oviedo
Sur cette longue route côtière accidentée, une curiosité naturelle est néanmoins à ne pas manquer : La Laguna de Oviedo. Cette grande lagune verte extrêmement salée attire des flamants roses, des hérons, des aigrettes et des spatules au cœur d’un écosystème composé de différents types de mangroves. Nous avons été faire une petite balade en barque sur cette lagune, et nous avons beaucoup aimé (malgré un prix franchement prohibitif). Cela reste néanmoins est une belle sortie d’une heure ou deux si vous êtes de passage dans le coin.
Pour couper un peu la route, nous nous sommes arrêtés dormir non loin de Santa Cruz de Barahona dans un établissement très sympa. Il s’agit du Casa Del Mar lodge, dont les chambres donnent directement sur la mer. La plage en contrebas est sale malheureusement (comme partout dans la zone, on ne s’y fait pas). Néanmoins, cette pause bien méritée et au calme nous a vraiment requinqués!
À proximité de l’hôtel, nous avons acheté quelques petits bijoux en Larimar. Le Larimar est une pierre bleue naturelle qu’on ne trouve qu’en République Dominicaine, au cœur des mines. D’ailleurs si vous avez du temps, ces dernières se visitent à une heure de route de là dans les terres. (Nous n’y avons pas été nous concernant).
Jour 9
BANI
Ce n’est pas pour la ville en elle-même que l’on vient à Bani, mais plutôt pour les deux visites intéressantes qui jouxtent l’agglomération. Ces deux visites peuvent se faire à la demi-journée (comptez 1 heure chacune).
Les dunes de Bani
La première n’est autre que les Dunes de Bani (Dunas de Bani) ; Un paysage de sable et de dunes qui plonge dans la mer des Caraïbes. Ici, on se croirait un peu dans un minuscule Sahara, et c’est assez curieux à voir ! Des familles de Dominicains viennent faire quelques descentes de Sandboard et profiter du paysage. Pour marcher dans les Dunes, mieux vaut être prévoyants en prenant des baskets avec des chaussettes, et surtout acheter de l’eau avant la balade !
Salinas de Bani
La seconde visite concerne les marais salants de Bani (Salinas de Bani). J’avais déjà vu des salines à Gérande ou à l’île de Ré, mais ici, elles n’ont rien à voir. Les Salines de Bani prennent des teintes, roses, rouges ou vertes : c’est très beau ! Pour les amateurs de photo, le spot est vraiment très intéressant à photographier.
Jour 10 et 11
JARABACOA
Le village de Jarabacoa dégage une bonne ambiance : l’air des montagnes y est frais, et il y a plusieurs bonnes tables. Si je ne devais en retenir que 2, je vous suggérerais le Café Colao (cuisine Dominicaine) et La Baita (cuisine italienne).
Pour dormir à Jarabacoa, je vous conseille le Grand Hôtel Jimenoa. Pour moi, c’est le meilleur rapport qualité-prix que nous ayons fait en République Dominicaine. Alors oui, la piscine est peuplée d’enfants bruyants, les chambres un petit peu vétustes (quoique très confortables!) mais le cadre est superbe, avec son restaurant au bord de la rivière. Le petit déjeuner inclus est très bon, et à volonté ! Bref, j’en garde un excellent souvenir !
Faire du rafting
Dans tous les guides (Lonely Planet comme Routard), on parle de Jarabacoa comme une destination hautement touristique du pays dans laquelle rafting et visite des cascades sont les maîtres mots ! Néanmoins, nous avons dû batailler pour réaliser une descente de la rivière en raft, car peu de prestataires proposent cette excursion. Nous avons dû par ailleurs trouver d’autres personnes intéressées par l’activité dans notre hôtel avant d’appeler. Grâce à notre ténacité (enfin, surtout grâce à celle d’un autre vacancier venu à Jarabacoa uniquement pour le rafting), nous avons pu faire cette fameuse descente dont les sensations ont été plus que fortes ! On s’est vraiment fait plaisir, malgré quelques petits bobos ; Le niveau de la rivière étant assez bas, cela peut vite devenir un peu dangereux… Dans tous les cas, j’en garderai un souvenir mémorable !
Les cascades de Jarabacoa
Côté cascades, sur les 3 mentionnées dans les guides, une est définitivement fermée. Il s’agit de Salto de Jimenoa dos. Salto de Baiguate quant à elle est sympa pour un arrêt, mais sans plus. Quelques locaux se baignent dans une eau marron qui ne m’a pas du tout donnée envie… En revanche la Salto de Jimenoa Uno est vraiment immanquable ! Après une marche de 30-40 minutes dans la forêt, on tombe sur cette chute massive nichée au cœur d’une végétation luxuriante ! En plus, nous étions seuls : quelle chance ! À noter quand même qu’il est très dangereux de se baigner à Salto de Jimenoa Uno, on peut ”juste” l’admirer.
Jour 12 à 15
LAS TERRENAS
Dernier stop de notre voyage en République Dominicaine : Las Terrenas. J’ai beaucoup aimé l’ambiance de cette petite station balnéaire paisible de la péninsule de Samana (peuplée de Français, il faut bien le reconnaître). Les bonnes adresses foisonnent, tant au niveau de l’hébergement que de la nourriture. Sur place, nous avons alterné entre détente à la plage et excursions, afin de profiter au maximum du cadre. Avec plus de temps, j’aurais aimé découvrir la route du café en quad que nous n’avons pas eu le temps de faire, ainsi quel la Playa Ricon. Lorsque la saison le permet (entre Janvier et Mars), il est également possible de faire une excursion en bateau pour aller voir les baleines.
Pour dormir à Las Terrenas, je vous conseille (si votre budget le permet) d’aller au Mahona Boutique Hotel. Pour nos dernières nuits en République Dominicaine, nous voulions nous faire plaisir, et on a beaucoup aimé ce petit établissement. Tenu par des Français, le petit déjeuner y est excellent et le cadre au top. L’emplacement est également idéal pour tester les petits restos de Pueblo de Los Pescadores pour les dîners.
Cascade El Limon
Notre toute première excursion à Las Terrenas a été la cascade El Limon. Honnêtement, c’est une des plus belles cascades que j’ai pu voir de toute ma vie (encore mieux que Salto de Jimenoa quelques jours auparavant). Une fois sur place malheureusement, des hordes de touristes se prennent en selfie devant ce magnifique rideau d’eau que forme la cascade. Être aussi nombreux sur place a véritablement gâché mon émerveillement… si seulement nous étions arrivés plus tôt dans la matinée!… Cependant, cela ne vient heureusement pas entraver la beauté d’El Limon. Bref, c’est un incontournable d’aller la visiter si vous êtes de passage dans la péninsule de Samana.
Conseil visite : Beaucoup de touristes pour s’y rendre prennent un cheval, pensant que c’est une sorte d’obligation. Sachez qu’il n’en est rien. Nous avons été nous garer non loin de l’entrée de la forêt, puis nous avons marché en ayant pris soin de regarder le chemin sur Google Maps avant (mais franchement, c’est difficile de se perdre).
Los Haitises Nacional Parque
Seconde excursion de notre séjour à Las Terrenas : nous voulions absolument faire Los Haitises Nacional Parque. Peuplé d’oiseaux en tout genre, ce paysage atypique des Caraïbes nous a fait penser à une petite Baie d’Ha Long. (C’est d’ailleurs comme cela que le parc est surnommé). On s’y promène en bateau à la découverte de son écosystème fait de mangroves et d’espèce très variées. Il est même possible de visiter quelques grottes dans lesquelles on peut admirer des peintures Tainos. Los Haitises est un parc National très intéressant et vraiment très beau !
Conseil visite : Pour réaliser cette excursion, nous avons choisi de ne pas réserver de Tour depuis Las Terrenas. En effet, les prix sont assez exorbitants pour s’entasser à 25 sur un même bateau… Nous avons donc sciemment choisi de la faire part nous-même en demandant à un pêcheur de nous y emmener depuis la ville de Sanchez (c’est également possible à partir de Sabana de La Mar à ce qu’il paraît). Le prix est sensiblement plus bas, mais surtout vous aurez l’embarcation pour vous tous seuls (et en conséquence le loisir de rester dans le parc ou de rentrer quand bon vous semblera).
Plongée sous-marine à Las Terrenas
Pour nos derniers instants de voyage en République Dominicaine, nous avons voulu plonger de nouveau. Las Terrenas se prête plutôt bien à ce type d’activité, bien que les fonds soient plus abimés qu’à Bayahibe. Nous avons choisi la sortie proche des îles des Baleines (leur nom tient à la forme des rochers), à quelques encablures de Las Terrenas. Bien que nous ayons apprécié la plongée sur ce site, l’attente sur le bateau a été assez mouvementée, ce qui a rendu le moment un peu compliqué. Pour faire cette plongée, nous avons fait appel à The Dive Academy que nous avons trouvé super ! Audrey (qui est francophone) nous a super bien accompagné !
Mon avis sur cet itinéraire de voyage en République Dominicaine
À titre personnel, j’ai trouvé que l’itinéraire que nous avons réalisé en République Dominicaine était varié et plutôt bien cadencé, quoique parfois un peu long en termes de trajet. C’est vrai, Bahia de Las Aguilas est une petite expédition à part entière : mais c’est tellement beau une fois sur place!…
Finir par Las Terrenas était un très bon choix pour se reposer quelques jours (mais cela peut aussi très bien être fait Bayahibe). Délibérément, nous avons choisi de ne pas visiter Punta Cana : cet endroit ne nous disait trop rien… par ailleurs avec plus de temps, nous aurions aimé visiter Puerto Plata et Cabarete : cela nous aurait permis de tester le canyoning ainsi que le kitesurf. Les plages du bout de la péninsule de Samana me semblent également très belles : avec plus de temps, j’aurais aimé pouvoir me poser dans ce coin quelques jours.
Globalement si comme moi vous visitez pour la première fois la République Dominicaine, cet itinéraire devrait vous apporter pleine satisfaction 🙂 Avec moins de temps, je conseillerais s’il fallait choisir de faire les spots de Bayahibe, Santo Domingo et Las Terrenas uniquement.
Coups de cœur en République Dominicaine
- La diversité des paysages sur l’île : il y en a pour tous les goûts ! Qu’on aime la forêt tropicale, les montagnes ou les plages, on trouve forcément son bonheur sur l’île d’Hispaniola !
- Les plages de rêve. Malgré le fait que beaucoup d’entre elles soient jonchées de déchets, j’ai par ailleurs beaucoup aimé la plage de ”Bahia de Las Aguilas”, un petit paradis encore relativement préservé. Les plages de Saona et Isla Catalina sont, elles aussi, très belles, mais comprennent davantage d’infrastructures (et de touristes de facto).
- L’ambiance de Las Terrenas : j’ai trouvé cette petite bourgade propre et internationale, sans être bling-bling pour autant. Pour moi, c’est le bon compromis entre un tourisme relativement authentique et le confort d’une petite station balnéaire.
- L’architecture coloniale à Saint Domingue : Première ville des Amériques, le cœur historique de Santo-Domingo compte quelques très beaux bâtiments coloniaux. Une escapade urbaine sympa à faire pour couper un peu des zones balnéaires ou rurales du pays.
- Le coût de la vie : La République Dominicaine reste un pays relativement bon marché, car encore en développement. Un repas au restaurant peut donc revenir à moins de 10 euros par personne si vous ne faites pas de folies. Avec de tels prix, cela nous a permis de manger au restaurant midi et soir !
Déceptions en République Dominicaine
- Les déchets omniprésents ; sur les plages comme sur le bord des routes, le sol est constamment jonché de détritus et les Dominicains n’ont vraiment pas de respect pour leur environnement. Cela m’a franchement choquée ! Dans mon imaginaire, la pollution était générée quasi exclusivement par les Resorts de la côte… il n’en est rien ! Les Dominicains, à défaut d’utiliser des poubelles jettent tout simplement leurs ordures dans la nature… Cela conduit inexorablement à des plages paradisiaques absolument impraticables tant les immondices s’accumulent sur le rivage. Je pensais avoir vu le pire en Asie du Sud-Est ou dans certains coins d’Amérique du Sud : et bien non, je décerne de loin (et malheureusement) cette triste palme d’or à la République Dominicaine !
- La conduite dangereuse : Je ne vais pas me répéter, car j’en ai parlé plus haut, mais honnêtement ce pays est une horreur pour conduire. J’ai passé mon temps à avoir des sueurs froides et à craindre pour ma vie ! (oui, oui !)
- Peu d’infrastructures dans certaines zones ; Si certaines régions regorgent d’offre d’hébergement (je pense notamment à la partie Est de l’île), ce n’est pas le cas partout dans le pays. Dès que l’on sort un peu des sentiers battus, l’offre hôtelière ou de restaurant n’est pas toujours à la hauteur de nos attentes. C’est essentiellement vrai dans la partie sud-ouest de l’île qui manque cruellement d’infrastructures.
- La nourriture dominicaine ; En règle générale, nous essayons de manger local dès que nous le pouvons lorsqu’on voyage. Ici, ce fût assez limité (quasi inexistante sur les cartes des restaurants). Sorti des Mofongos, les restos affichent souvent la même chose : pizza, burger, pâtes… Bref, une cuisine d’avantage internationale (pour ne pas dire Américaine) que Créole. Dommage !
- Le risque de catastrophes naturelles : lors de notre passage, nous avons malheureusement eu affaire à un ouragan comme je le disais plus haut ; cela a eu pour conséquence de nous gâcher un peu les deux derniers jours. Pour être exacte, je suis partie 17 jours en République Dominicaine et non 15 comme je l’indique dans l’article. Les deux derniers ont été assez vides d’activité du fait de la météo ; je ne préfère donc pas les compter. Par ailleurs, un fort séisme a frappé Haïti quelques jours seulement après notre passage à Bahia de Las Aguilas : nous aurions été terrorisés d’avoir à subir les effets de ce dernier. Bref, il faut bien garder en tête que la nature n’épargne pas franchement ce coin du monde !
Quel budget pour un voyage de 15 jours en République Dominicaine ?
Au total, ce roadtrip en “Rép Dom” nous aura coûté près de 2700 euros par personne, pour 15 jours sur place. Les dépenses se décomposent de la sorte :
- Vols allers-retours : 970€ avec Air France
- Location de voiture chez Sixt : 330€ (660€ au total)
- Hôtels : 487€ (975€ au total)
- Péages : 10€ (20€ au total)
- Essence : 70€ (140€ au total)
- Restaurants : 450€
- Excursions d’environs 380€ au total incluant :
- Isla Saona avec plongée
- Isla Catalina
- Sortie rafting à Jarabacoa
- Entrée à la Cueva de Las Maravillosas
- Entrée à Los 3 Ojos
- Sortie en bateau à Los Haitises
- Sortie plongée à Las Terrenas
J´espère que vous garderez un bon souvenir de vos vacances ici, dans ce paradis.
Habitant à Jarabacoa, je suis d´accord avec votre description.
Le Rancho Baiguate à dû restreindre ses activités à cause du covid et j´imagine qu´aujourd´hui, l´excursion rafting est proposée sans problème. Au même titre que le canyoning ou le deltaplane.
Le salto Jimenoa n 1 n´est pas définitivement fermée, mais il existe un litige entre la compagnie électrique qui gère les entrées et la mairie de Jarabacoa qui veut bien payer les frais de gardiennage par exemple, mais voudrait aussi bénéficier des recettes générées par les entrées dont le prix a doublé…
Côté restauration, vous avez semble t´il raté les pica pollo avec un prix de menu à 125 pesos. Ou la pizza aux fraises proposée par le restaurant Alterra.
Le Gran Jimenoa est absolument magnifique, mais il n´est pas le seul.
Je recommande aussi le Jarabacoa river club.
J´espère que vous êtes au moins monté à Hamaca de dios pour profiter de la vue splendide que vous offre cet endroit.
Merci pour votre commentaire très constructif 🙂
Vivant sur place, votre retour est très précieux !
Il semblerait que nous devrions revenir à Jarabacoa pour tester le Jarabacoa river club, les fameux Pica Pollo et la vue depuis Hamaca de dios 😉